Le Cabaret Décadent du Cirque Électrique est une revue enflammée, féroce et crue. « Les muselières sont arrachées pour que Paris reste à la mesure de ses nuits fauves, libres et insoumises.
Au programme : festin de filles nues – serveurs ingénus – parures d'animaux – garçons de piste en lambeaux – poètes asexués – mangeurs de verre assoiffés – trapèzes sauvages – acrobaties en cage – fouets – couteaux – sueurs – crachats – postillons et autres invités surprises.
Dans une ambiance de soufre et de sueur, hammam de boîte de nuit, vapeurs et fumée noire, les langues se délient, speakeasy, les corps se liquéfient, techno crade et saturée, une boule à facettes dans le ventre, reprendre son souffle, le vice est à vos portes. Pouvoir, luxure, argent, poisons d’une époque damnée.
Violence, feu, métal bouillant, venin des entrailles d’une société finissante et vérolée, personnages de Marvel trop maquillés. Danse debout, cri à genou, aboiements de chiens, claquettes sur cannettes, podium central atomique, electro-vice, tacatacatacatac, politique enrayée, déclamations poétiques.
Cirque vulgaire et cabaret du pauvre : le bal des perdus. Maudits, déviants, monstres et paillettes, fête brouillonne, messe vaudoo, non pas de messe, juste du vin, des jeux, je suis sensuel(le), torrida, une electric ladyland, insolente liberté électrique. See you later.
« Je devrais avoir mon enfer pour la colère, mon enfer pour l’orgueil, - et l'enfer de la paresse ; un concert d'enfers. »
Arthur Rimbaud, Une Saison en enfer


















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